Le commerce en ligne a connu un énorme progrès ces dernières années. Cela a notamment apporté de nombreuses améliorations dans les méthodes et techniques qui permettent de vendre de façon efficace et rapide. Avec l’essor du e-commerce, beaucoup d’internautes se lancent dans la création de leur boutique en ligne de dropshipping. Le principe est simple, un site revendeur expose et vend des produits qu’il n’a pas en stock, le fournisseur se charge d’expédier le produit au client. Un business lucratif qui n’est pas passé hors des mains des influenceurs. En effet, nombreux sont ceux qui profitent de leur notoriété pour lancer leur marque via le dropshipping ou faire la promotion de produits dropshipping en collaboration avec d’autres boutiques en ligne.
Malheureusement, tous ne sont pas aussi bienveillants et certains n’hésitent pas à arnaquer leur propre communauté avec des produits de mauvaise qualité.
Pour contrer ce mouvement et redonner confiance aux consommateurs, Dropizi, une solution française dans le dropshipping a élaboré un nouveau modèle, le trustshipping. Conçu pour apporter une meilleure qualité de service et de produit et ainsi éviter les dérives populaires du Dropshipping.
A travers leur base de données personnelles, Dropizi a interrogé 496 personnes et complété ces résultats grâce aux données recueillies par YouGov, afin de mieux comprendre le phénomène.
L’explosion du dropshipping
Le dropshipping est devenu viral, et est notamment présent sur les réseaux sociaux via la publicité. 85% des personnes interrogées le connaissent. Parmi eux, 45% vont bientôt se lancer ou sont en pleine création et 41% possèdent déjà une entreprise de dropshipping. Surreprésenté par les influenceurs / youtubeurs dans le domaine du marketing, dans une ère où les marques font leur publicité via des personnalités publiques. D’après YouGov, 16,2% des Français de 18 à 44 ans avouent être largement influencés sur ce qu’ils achètent par les promotions faites par les célébrités. Plus inquiétant encore, 66% des Français de 18 à 44 ans estiment même qu’il n’y a pas de limites morales au libre marché (marché dans lequel les transactions entre acheteurs et vendeurs sont déterminées seulement par leur consentement mutuel).*
*Données issues de Profiles, l’outil de segmentation et ciblage média de YouGov fondé sur une collecte quotidienne de la data. Base de répondants : 54 372 adultes français. Données extraites du dataset du 27.10.2019.
Le point de vue de l’expert : Grégory Beyrouti, co-fondateur et CEO du groupe WiziShop
"Les chiffres parlent d’eux-mêmes… La vente en ligne devrait peser 4000 milliards d’euros en 2020. Aujourd’hui, la confiance à l’égard des commerçants en ligne est telle que le montant du panier moyen baisse d’années en années. Couplé aux nouvelles tendances liées à la livraison (livraison offerte, livraison rapide...), ceci témoigne de la banalisation de la vente en ligne.
Sur Internet, les consommateurs achètent désormais des produits du quotidien mais également des produits coups de cœur. Inspirés par les influenceurs et les contenus d’autres consommateurs sur les réseaux sociaux, ils sont désormais enclins aux achats d’impulsion.
Là, le dropshipping possède une véritable carte à jouer. Concrètement, l’objectif est d’avoir une cible et lui donner accès aux produits qu’elle souhaite, au bon moment et donc, au bon endroit vu qu’il n’y a désormais plus de crainte à commander sur Internet. Attention toutefois, il s’agit toujours de proposer un service et un produit de qualité pour répondre à un réel besoin du consommateur."
Le dropshipping comme solution de réorientation professionnelle ?
Gagner plus en travaillant moins c’est l’objectif de nombreux Français. Aujourd’hui d’ailleurs il est possible de gagner des centaines d’euros grâce à une simple publicité sur les réseaux sociaux. Voyager et gagner de l’argent ? Tout le monde en rêve, c’est pourquoi 25% des sondés qui possèdent une entreprise de dropshipping ou qui sont en pleine création le font afin de gagner plus d’argent. 22,5% pour pouvoir travailler de n’importe où.
Là où, il est de plus en plus difficile de trouver du travail, où les diplômes ont de moins en moins d’importance, 61,3% des 18-24 ans se disent inquiets de l’orientation de leur vie professionnelle. Une inquiétude qui ne faiblit pas pour autant dans les années qui suivent puisque 57% des 25-34 ans émettent également des doutes quant à leur avenir professionnel. Une donnée qui peut logiquement être corrélée à la question de l’épanouissement au travail : 14,8% des 25-54 ans avouent ne pas aimer leur travail actuel.*
*Données issues de Profiles, l’outil de segmentation et ciblage média de YouGov fondé sur une collecte quotidienne de la data. Base de répondants : 54 372 adultes français. Données extraites du dataset du 27.10.2019.
Le dropshipping a connu un essor ces derniers mois, autrefois réservé aux plus initiés, il est aujourd’hui de plus en plus utilisé par des personnes ne possédant pas initialement de formation spécifique au e-commerce. 85% des personnes qui ont une entreprise de dropshipping l’ont créé il y a moins d’un an.
Se lancer dans le e-commerce c’est une aventure qui nécessite une certaine connaissance lorsque l’on est novice. Ainsi, l’étude nous révèle que 57,5% des sondés qui possèdent une entreprise de dropshipping ou qui sont en pleine création ont suivi une formation avant de se lancer dans le dropshipping.
Principalement (85,5%), les personnes interrogées qui tentent l’expérience dropshipping créent une micro-entreprise / entreprise individuelle pour exercer leur activité. Un statut majoritairement privilégié par rapport à la SARL (7,5%), la SAS/SASU (5,5%) ou la SA (3%).
Choix personnel ou financier, 89% des personnes qui ont une entreprise de dropshipping travaillent seules. De même, la grande majorité des personnes qui sont en cours de création (87%), n’envisagent pas de s’associer mais de rester le seul fondateur.
Vivre du e-commerce, le but de toute personne se lançant dans l'aventure. Néanmoins, le business n’est pas aussi simple qu’on l’imagine. Trouver la bonne idée, le bon produit et faire durer son commerce sont des points essentiels qui peuvent parfois être compliqués à obtenir. Ainsi, pour 61% des personnes qui ont une entreprise ou sont en pleine création, le dropshipping est/sera une activité complémentaire à leur travail. Toutefois, s’il s'agit d’une activité complémentaire dans un premier temps, la grande majorité (75,5%) souhaiterait que le dropshipping devienne leur activité principale.
Le point de vue de l’expert : Grégory Beyrouti, co-fondateur et CEO du groupe WiziShop
"La reconversion professionnelle est complètement transitionnelle. On conserve une activité dite alimentaire et on lance son activité entrepreneuriale en parallèle. Aujourd’hui, on rencontre encore des réticences, voire des difficultés, à se lancer à 100%.
En dropshipping, nous constatons que ce sont beaucoup d’étudiants, retraités ou salariés qui lancent leur business en ligne. Ce que l’on regrette, c’est que souvent, ces personnes n’ont pas conscience des enjeux et oublient les notions d’investissement et de retour sur investissement. La vente en dropshipping est, certainement, l'un des moyens les plus simples pour se lancer dans l'entrepreneuriat. Toutefois, il ne faut pas penser que c'est totalement gratuit et qu'il n'y a pas besoin de travailler. Comme dans tout business, il faut investir et s’investir."
Les leviers marketing
Les réseaux sociaux, tremplin pour le dropshipping. A l’heure d’aujourd’hui qui n’est pas connecté ? Qui ne passe pas son temps à flâner sur les réseaux sociaux ? Une mine d’or et d'opportunité pour les entrepreneurs. Et les dropshippers l’ont bien compris ! 72% des personnes interrogées qui possèdent une entreprise de dropshipping ou qui sont en cours de création utilisent les réseaux sociaux comme canal d’acquisition, 66,5% les publicités payantes (Facebook Ads, Google Ads).
53% déclarent que la publicité payante est la plus efficace pour générer les ventes. Pour 48% d’entre eux ce sont les réseaux sociaux.
C’est ainsi que nous avons pu observer, via notre analyse YouGov, que la majorité des 18-44 ans (21,1%) avoue être largement plus sensible aux offres qui apparaissent via les réseaux sociaux.*
*Données issues de Profiles, l’outil de segmentation et ciblage média de YouGov fondé sur une collecte quotidienne de la data. Base de répondants : 54 372 adultes français. Données extraites du dataset du 27.10.2019.
Il est parfois difficile de se lancer dans un nouveau projet professionnel, cela engage du temps, de l’investissement personnel et financier. Pour 64% des dropshippers en pleine création, le dropshipping est leur premier projet. Un business que tous espèrent faire fructifier de la meilleure façon possible. Ainsi une grande partie des sondés en pleine création (69%) ambitionnent de s’exporter à l’international. Au contraire, 66% des personnes qui détiennent une entreprise de dropshipping déclarent ne pas vendre à l'international.
Controversé et pointé du doigt dans plusieurs affaires, le marché chinois reste majoritaire puisque 83% des personnes qui détiennent une entreprise de dropshipping choisissent leurs produits sur le site leader AliExpress. Un choix qui leur permet de réaliser une plus grosse marge et une rentabilité évidente.
Le dropshipping c’est une façon simplifiée de vendre des produits sans avoir un stock à gérer chez soi, ainsi 72% des personnes qui sont en pleine création ne souhaitent pas posséder un stock et veulent exclusivement vendre en dropshipping. De même, la majorité des personnes qui détiennent déjà une entreprise (86%) vendent exclusivement en dropshipping et ne possède pas de stock pour compléter leur catalogue.
L’activité dropshipping
Afin d’attirer le plus de monde possible sur leur site et le faire perdurer dans le temps, les dropshippers doivent être réactifs et comprendre la demande de leur clientèle. 34% d’entre eux ajoutent de nouveaux produits à leur catalogue toutes les semaines, 32% tous les mois.
Néanmoins, comme toute activité, cela demande du travail, de l’investissement et surtout du temps. Ainsi, pour 64% des dropshippers, la création des fiches produits est l’activité la plus chronophage. Sont ensuite cités le marketing et la communication (39%), ainsi que la recherche de produits (38%).
La rentabilité
Si le dropshipping est un business simplifié, il n’en est pas moins gratuit. Il demeure tout de même un investissement raisonnable en comparaison à d’autres activités. En effet, 43% des personnes qui sont en cours de création ont investi entre 100 et 500€ pour se lancer et construire leur business online. 35% des dropshippers déclarent avoir également investi cette somme avant de se lancer.
Un investissement qui se veut être rentable pour la plupart des personnes qui souhaitent se lancer dans le dropshipping. En effet, 40% des personnes en cours de création espèrent gagner de 1.000€ à 5.000€ par mois.
Un rendement largement idéalisé, et une réalité qui est tout autre, puisque 73% des personnes possédant déjà une entreprise de dropshipping déclarent gagner moins de 100€ par mois avec leur boutique. Une donnée qui semble toutefois logique puisque la grande majorité des dropshippers interrogés (85%), ont créé leur entreprise il y a moins d’un an.
Du dropshipping au trustshipping
Le dropshipping connaît toutefois certaines dérives. En témoignent les nombreux scandales révélant au grand jour la mascarade de certains influenceurs et agences d’influenceurs qui n’hésitent pas à tromper leurs abonnés sur l’origine du produit, sa conception et même son prix. Beaucoup se sentent lésés par ces personnes qu’ils suivent au quotidien, et qui n’existeraient pas sans leur communauté.
Le point de vue de l’expert : Grégory Beyrouti, co-fondateur et CEO du groupe WiziShop
"Les influenceurs restent toujours des prescripteurs intéressants pour promouvoir son activité en ligne. Toutefois, il faut faire attention avec qui l’on travaille. Les agences d’influenceurs, les influenceurs eux-mêmes… Tout n’est pas bon à prendre. Et inversement.
Les influenceurs doivent faire attention à ce que l’offre proposée en dropshipping soit qualitative, qu’il y ait une réelle valeur ajoutée derrière comme par exemple, dénicher un produit en France que l’on ne trouve pas ailleurs ou un produit innovant, etc.
Mon conseil est de créer un véritable lien avec l’influenceur. Il y a ceux qui exercent cette activité, juste pour le business, qui font grossir leur communauté artificiellement pour se trouver une source de revenus qui n’impose pas un travail “classique” avec des horaires à respecter. Il y en a d’autres qui l’exercent avec passion et réalisent du contenu de qualité avec une véritable histoire à raconter. C’est là que le partenariat devient intéressant."
Pour contrer ces dérives, Dropizi met en place une nouvelle solution, le trustshipping, basé sur la confiance, une meilleure qualité du service et du produit pour un dropshipping sain et éthique. Cela passe par des fournisseurs de qualité. Notamment des réseaux de grande distribution Français et Européens, permettant entre autres, d’avoir des produits de marques disponibles à la vente, ainsi qu’une livraison rapide en France et en Europe. Le tout dans le respect des normes européennes de sécurité pour un service de qualité. Dropizi forme également ses utilisateurs à tous les leviers webmarketing, trustshipping et e-commerce avec la création, étape par étape, d'une boutique en ligne performante. Les commerçants Dropizi bénéficient également d'un accompagnement au quotidien par des Business Coach. Ceci afin de les aider à exercer une activité transparente et éthique.
Le point de vue de l’expert : Grégory Beyrouti, co-fondateur et CEO du groupe WiziShop
"Justement, notre mission est d’accompagner ces entrepreneurs, qu’ils soient en reconversion ou non. Nous souhaitons les amener vers un marché mature, l’e-commerce, grâce à notre solution qui supprime les barrières à la création d’un site marchand.
Notre objectif, est surtout qu’ils arrivent à construire une activité sur le long terme, qu’ils comprennent bien le mécanisme et le fait que ce ne soit pas une activité éphémère, histoire de gagner quelques centaines d’euros et c’est tout.
Pour nous, le trustshipping est une première étape pour se former à la vente en ligne avec une activité simple et facile d’accès. Nous souhaitons, ensuite, pousser ces entrepreneurs à créer de la valeur autour de leur offre, s’orienter vers l’achat d’un stock ou lancer leur propre marque."
Le conseil phare des dropshippers : la persévérance !
Pour se lancer dans le dropshipping, il est primordial de bien connaître son audience afin de répondre à un besoin réel, avec un produit de qualité. Être proche de son audience permet de gagner et répondre au mieux à ses interrogations et requêtes (SAV), tout en restant le plus transparent possible. Le choix du fournisseur est donc important puisqu’il doit répondre aux exigences de sa cible et correspondre à des engagements de qualité.
Une bonne stratégie marketing est tout autant nécessaire afin d’analyser le marché et identifier les niches exploitables dans lesquels s'engouffrer pour se démarquer. Il est également important de travailler le référencement de son site Internet, et de communiquer via les réseaux sociaux pour se faire connaître et gagner en notoriété.
Enfin, et ce n’est pas un secret, travail, persévérance, motivation, rigueur et patience seront de mise, car les résultats ne sont que rarement immédiats ! Pour réussir il faut s’investir pleinement et donc aimer ce que vous faites. À noter qu’il existe de nombreuses formations gratuites qui vous permettent de vous initier si l’aventure vous tente.
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